Longtemps utilisés dans le domaine militaire, les drones se frayent depuis quelques années un chemin dans l’univers civil. Ainsi, ils sont déjà exploités à des fins de surveillance de sites industriels, de prise d’images aériennes ou de distraction. Et plus récemment, des leaders du commerce international pensent et œuvrent à l’introduire dans la logistique du futur. Quel est donc l’avenir des drones de livraison ?
À quoi s’attendre avec les drones de livraison ?
Amazon est la première entreprise qui s’est lancée dans cette aventure. Son projet « Prime Air » voit le jour en 2015 et tourne autour d’un engin équipé d’une charge de 2 kg et volant à 90 km/h, pour effectuer une livraison en moins de 30 minutes à 25 km de l’entrepôt. Trouvant l’idée très ingénieuse, Google, Walmart, DHL, UPS et La Poste française étudient déjà la possibilité d’élaborer leurs drones de livraison, en s’inspirant du modèle d’Amazon, et en l’améliorant. Lorsque ces projets aboutiront, les zones reculées seront domptées pour le grand bonheur des consommateurs.
L’avenir incertain des drones de livraison
Si tout dépendait des multinationales précitées, les multi-rotors de livraison planeraient déjà. Seulement voilà, le destin de ces appareils est parsemé d’embûches, au nombre desquelles :
- la réglementation (hostile aux « vols hors vue » dans les zones peuplées) ;
- la sécurité (quand les drones de livraison seront autorisés, ils seront conçus à foison, ce qui accroîtra le risque d’accidents de drones) ;
- l’autonomie de vol (1 heure) et la capacité de charge (2 kg) des appareils;
- le risque de piratage des drones.